À quoi ressembleront nos maisons en 2030? Neuves ou rénovées, j'espère que plusieurs d'entre elles seront des vitrines démontrant la fine pointe de l'habitation saine et écologique canadienne qui me passionne depuis 1989. Je commençais alors cinq années d’apprentissage comme journaliste à l’hebdo Habitabec, après un stage d’été comme reporter au quotidien The Gazette.

L’année 2030 sera critique pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre (lire notamment les articles du Défi 2030 sur le site de l’Ordre des architectes du Québec). Selon une fiche publiée par FP Innovations et le gouvernement québécois, « la réglementation énergétique deviendra de plus en plus restrictive et évoluera d’ici 2030 sous l’influence du Net-Zéro), mais elle devrait aussi l’être pour la santé publique qui est menacée par les changements climatiques. »

Mon article sur la petite Danielle Hébert, paru en page une de The Gazette, le 19 juillet 1988.

Au début de ma carrière de journaliste, j'ai écrit sur deux enfants atteints d'un cancer, dont la petite Danielle Hébert qui est malheureusement décédée et Jean-Dominic Lévesque-René qui m’a reçu dans sa chambre à l’Hôpital Sainte-Justine. C'est depuis ces rencontres troublantes que je m’intéresse aux causes environnementales des maladies. J'ai appris que le cancer infantile est fortement influencé par la génétique, mais de nombreux médecins m’ont fait comprendre que si les gènes chargent le fusil, l’environnement (incluant les habitudes de vie) tire sur la gâchette et déclenche les maladies. Pour le cancer infantile, parmi les déclencheurs possibles, les sommités en épidémiologie génétique et environnementale, comme la professeure de médecine à McGill Claire Infante-Rivard, soupçonnaient déjà l’exposition aux pesticides et aux champs magnétiques durant la grossesse ou après la naissance. 

Cet article est réservé à nos abonnés !
Vous voulez lire la suite ?
Connectez-vous Abonnez-vous